Dans son travail, Abdeslam Ch’Ouiakh experimente un certain nombre de notions liées aux gestes lyrique, instinctif, intuitif et réfléchi de l'acte créatif.
L‘artiste  utilise des couleurs ternes et foncées, avec une tonalité qui nuance le gris et le noir, des lignes et des contrastes variés et denses.
Le corps humain est appréhendé dans ses dimensions absolues voire complexes, il surprend même par la diversité de son expressivité.
Corps, symboles de vie, reflets de l’existence.
Corps, symboles de mort, corps objets, corps de souffrances et de blessures.
Corps vivants, explorant les espaces, le temps, l’indéfini pour ensuite finir tel un objet jeté ou enterré.
Aussi, l'artiste s'interroge sur la nécessité interne de son monde sensible et de ses enjeux sur le moi autre... un "moi" matérialisé dans sa substance biologique et physique et un "autre moi“ dématérialisé, dans la quête spirituelle et invisible de son âme sensible. Cette même âme qui agit en nous et qui définit les circonstances de notre existence dans notre relationnel aux  espaces et au temps.